Apprendre par le web
Les progrès de la technologie de la communication depuis le milieu des années 1990 ont fait de l'apprentissage en ligne (parfois appelé «apprentissage virtuel» ou «enseignement à distance») une option éducative réalisable. L'idée est qu'un enseignant peut atteindre des étudiants dans des endroits éloignés, ce qui permet aux étudiants d'apprendre des sujets auxquels ils n'auraient pas accès autrement. Tout le monde n'a pas embrassé ce développement. Les critiques affirment qu'il est froid et impersonnel, et bien qu'il y ait des occasions de camaraderie en classe (par courriel et babillard électronique, par exemple), il ne reproduit pas l'expérience d'une vraie salle de classe. Historiquement, l'apprentissage virtuel a eu tendance à être un peu sec, en s'appuyant principalement sur le texte et les graphiques pour transmettre l'information. Les progrès dans les réseaux de puissance et de communication informatiques sont en train de changer cela, mais les expériences d'apprentissage multimédia restent plus riches et plus faciles dans une salle de classe traditionnelle. Quoi qu'il en soit, l'apprentissage en ligne requiert presque plus d'initiative de la part des élèves que l'apprentissage en classe traditionnel. Pourquoi? Dans une salle de classe virtuelle, les enseignants sont moins susceptibles de remarquer lorsque les élèves rêvent ou se relâchent. C'est probablement ce fait qui mène à des allégations selon lesquelles l'apprentissage en ligne est moins efficace que l'apprentissage traditionnel en classe. Enfin, l'apprentissage sur le Web nécessite des technologies et des connaissances relativement sophistiquées. Cela peut être hors de la portée de certaines personnes, mais ce n'est probablement pas un problème pour une école ou une organisation de toute taille. Dans d'autres aspects, cependant, l'apprentissage en ligne dépasse de loin sa contrepartie traditionnelle. Un avantage majeur est celui qui permet à n'importe qui, n'importe où, d'étudier quoi que ce soit. Par exemple, une petite école dans l'Oklahoma rural est peu susceptible d'offrir à ses étudiants une grande variété de cours de langue; l'école est trop petite pour que le district scolaire justifie l'embauche d'enseignants de, disons, russe ou arabe. Dans un environnement de classe traditionnel, les élèves qui s'intéressent à ces régions du monde n'auront tout simplement pas de chance. Grâce à l'apprentissage sur le Web, les élèves ont toutefois accès à des sujets relativement obscurs. Il y a, en fait, une énorme bibliothèque de cours et de formations offerts dans le monde entier. L'apprentissage sur le Web a permis d'étudier presque n'importe quel sujet de presque partout dans le monde. Un deuxième avantage majeur est que certains types d'apprentissage sur Internet permettent aux étudiants de progresser à leur propre rythme. Ce n'est pas le cas des salles de classe virtuelles qui sont menées en temps réel. Cependant, de nombreux modules d'apprentissage en ligne sont proposés dans des modules, que les étudiants suivent individuellement, à leur propre rythme. De plus, un forum électronique permet aux étudiants de rencontrer des enseignants dans le cadre de sessions en tête-à-tête. La capacité de travailler à travers le matériel au rythme de l'élève est un avantage considérable par rapport aux méthodes d'enseignement traditionnelles. En conséquence, l'apprentissage sur le Web ne peut remplacer et ne remplacera probablement jamais l'apprentissage traditionnel. Cependant, il est de loin supérieur, de sorte que les étudiants qui répondent à certains critères le trouveront inestimable. Afin de maximiser son efficacité, les éducateurs doivent développer de nouvelles techniques d'enseignement conçues pour dépasser les limites de l'apprentissage en ligne. Retrouvez plus d'informations sur la formation en SEO à Lille.
La valeur relative des dépenses budgétaires des examens
La dépense budgétaire liées aux examens des élèves est présentée dans l’action « certification » du programme n° 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale ». L’action « certification » regroupe les frais d’organisation des examens de l’enseignement général et technologique (DNB, bac général et technologique, BTS, etc.), des examens de l’enseignement professionnel (CAP/BEP, bac professionnel). En 2016, ces dépenses s’élevaient à 164,14 M€, en hausse de 3,9 % par rapport à 2015 (158 M€). S’agissant du baccalauréat qui représente à lui seul 57 % des dépenses de certification (79 M€), le ministère indique un coût moyen par élève présent de 77,80 € pour l’année 2015 (session 2014) avec une prévision pour 2017 inférieure à 85 €. Cette prévision a été ramenée à 80 € dans les projets annuels de performances des exercices budgétaires 2016 et 2017. Le coût moyen du DNB par candidat est faible et stable sur la période (2,50 € en 2005 et 2,80 € en 2015). Ces montants sont des estimations construites à partir d’une enquête réalisée auprès des seules académies métropolitaines et sont restreintes aux indemnités de jurys et aux frais de déplacement et d’organisation. Les dépenses relatives à la rémunération des personnels chargés de l’organisation des examens sont exclues. Les rapports d’inspection générale sont circonspects sur la validité des chiffrages budgétaires, même sans aborder la question de la prise en compte des rémunérations des enseignants, qui relève d’une logique de comptabilité analytique et non plus budgétaire. Le rapport des inspections générales IGF, IGAEN, IGEN, CGIET (Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies) de décembre 2011 "Proposition pour une évolution du baccalauréat" conclut de façon très prudente : « le coût du baccalauréat s’établirait plutôt entre 90 et 100 M d’euros ». Sur le sujet des indemnités de jurys et du remboursement des frais de déplacement, pour tous les examens, un audit comptable et financier de l’IGAENR et l’IGF en mai 2015 a une tonalité générale sévère sur la qualité des bases d’établissement de la dépense.