Celui qui regarde

8Déc/17Off

Prêt pour la bataille ?

Comme moi, vous avez usé vos doigts en jouant trop longtemps à Pacific Fighters ? Comme moi, vous avez rêvé de devenir pilote de chasse mais avez finalement renoncé ? Eh bien, ne soyez pas déçu, car j'ai en fait beaucoup mieux à vous proposer. On sait bien que les pilotes de chasse ne font plus de dogfight depuis longtemps : la technologie et l'électronique ont remplacé la voltige, l'adresse et l'adrénaline. Mais désormais, ce sont les particuliers comme vous et moi qui peuvent découvrir les joies du dogfight ! Et pas sur simulateur, non : dans le monde réel, à bord d'un véritable appareil dont vous êtes le pilote ! Et vous savez ce qu'il y a de mieux ? Il n'est même pas obligatoire de savoir piloter pour s'y essayer ! Je suis tombé sur cette expérience il y a deux mois sur internet, et je me suis lancé sur un coup de tête. Je traîne des heures sur internet, mais il arrive que cette sérendipité me soit utile en certaines occasions. Et si je craignais d'être un peu déçu une fois sur place, j'ai vite changé d'avis une fois lancé : c'était vraiment énorme ! Ca se passe sur une journée complète. Après un briefing au matin où on vous explique les commandes de base et les techniques du dogfight, vous embarquez après le déjeuner à bord d'un authentique biplan dont on vous confie les manettes. Le biplan est un biplace, et un instructeur, qui a plus de 5000 heures de vol au compteur, est sur le siège arrière pour s'occuper du décollage et de l'atterrissage. Mais une fois arrivé à 500 mètres d'altitude, il vous laisse les commandes et c'est à vous de jouer. Littéralement. Car brusquement, l'avion qui a décollé en même temps que vous prend la tangente, et votre instructeur vous apprend que le combat est engagé ! Vous manoeuvrez aussitôt pour ramener l'appareil adverse dans le viseur, mais c'est loin d'être évident : ce dernier est aussi glissant qu'une anguille ! Pas le temps de se laisser distraire, car il faut éviter de perdre la cible en visuel. Car sinon, on a toutes les chances de devenir à son tour la cible... Mais après quelques minutes de tentatives infructueuses, vous alignez enfin votre ennemi et pressez la détente. Touché ! L'avion abattu laisse échapper une traînée de fumée sur son passage. Vous voilà tout euphorique. Pour autant, il vaut mieux rester concentré, car il faut maintenant inverser les rôles : vous n'êtes plus le chasseur, vous êtes maintenant la proie ! De bout en bout, ce dogfight extraordinaire m'a bluffé. Expérimenter le laser game dans les airs est vraiment une aventure unique. Si vous êtes comme moi nostalgique de cette époque où la maîtrise du ciel passait par les dogfights (l'arme noble d'une époque civilisée, si l'on peut dire ^^), je vous recommande vivement l'aventure : elle se déroule dans le Médoc et c'est une expérience inoubliable ! Davantage d'information est disponible sur le site de l'organisateur de pilote de chasse. Cliquez sur le lien.

7Déc/17Off

La cellulose de papier

La cellulose de papier est un isolant végétal : en Allemagne et en Angleterre, elle isole depuis une trentaine d’années plus d’un million et demi d’habitations. La cellulose de papier présente sur le marché belge est fabriquée en Allemagne à partir de papier journal : chutes de fabrication du papier, rognures, journaux invendus… Les ressources naturelles (bois, eau, énergie) sont préservées puisqu’aucun papier neuf n’est produit pour sa fabrication. L’isolant nécessite peu d’énergie à sa production. Son prix est abordable. La cellulose de papier présente un bon coefficient d’isolation (comparable à celui des laines minérales). Elle est perméable à la vapeur d’eau. Capillaire, elle est capable de répartir l’eau de condensation sur une grande superficie et favorise ainsi le séchage des parois. Traitée aux sels de bore et à l’acide borique, elle résiste au feu, aux moisissures et aux parasites. En flocons, la cellulose de papier est soufflée sous pression : soit dans des caissons fermés : entre les chevrons en toiture (si la hauteur des chevrons est suffisante) et dans les cloisons des maisons à ossature bois ; soit sur des surfaces horizontales : par exemple, entre les solives du plancher d’un grenier. Mélangés à de petites quantités d’eau, les flocons peuvent être pulvérisés dans les parois à ossature bois, sur les murs pleins extérieurs et sous les dalles. L’isolant en cellulose de papier est un mélange de flocons de cinq granulométries différentes. C’est ce mélange qui fait la qualité de l’isolant. Les fabricants réalisent des tests afin de déterminer la densité du matériau (en kg/m3) garantissant le non-tassement ultérieur des flocons dans les caissons. Les résultats varient en fonction des dimensions des caissons, du caractère lisse ou rugueux de leur paroi… La pose de l’isolant en flocons de cellulose ne peut être réalisée par le maître d’ouvrage, mais doit être confiée à une entreprise spécialisée qui établit, à l’issue du chantier, un certificat de bonne mise en oeuvre.

Remplis sous: Non classé Commentaires