Celui qui regarde

17Nov/17Off

France : toujours sous la menace

Au printemps dernier, deux hommes suspectés de préparer un attentat à la veille de l’élection présidentielle étaient arrêtés à Marseille. Ce mardi, un homme et une femme, soupçonnés d’être en relation avec eux, ont été interpellés à Clermont-Ferrand et dans la cité phocéenne. Quelques jours avant le premier tour de l’élection présidentielle, un projet d’attentat djihadiste avait été déjoué à Marseille et deux hommes avaient été interpellés. Ce mardi, un homme et une femme soupçonnés d’avoir été en relation avec ces deux individus ont été arrêtés à Clermont-Ferrand et Marseille à la suite d’une opération anti-terroriste, ont indiqué une source judiciaire et une source proche de l’enquête. Les gardes à vue des deux personnes «visent à préciser la nature des relations qu’elles pouvaient entretenir» avec les suspects Clément Baur, 29 ans, et Mahiedine Merabet, 23 ans, arrêtés à Marseille, puis mis en examen et écroués le 23 avril, selon la source judiciaire. Les enquêteurs cherchent encore à déterminer la nature exacte des projets de Merabet et de Baur, ce dernier étant connu pour être un proche d’islamistes tchétchènes au contact desquels il s’est converti à l’islam en 2007 à Nice. Aucune cible précise n’a été à ce jour identifiée, mais les enquêteurs ont notamment trouvé, dans les téléphones des deux hommes, des photos prises dans des lieux de rassemblement ou des rues de Marseille, et des recherches internet sur certains bars marseillais. Arrêtés à Marseille le 18 avril, cinq jours avant le premier tour de l’élection présidentielle, ils avaient aussi effectué des investigations en lien avec des meetings de partis politiques. Celui de la présidente du FN, Marine Le Pen, le 19 avril à Marseille, figurait notamment parmi ces recherches internet, d’après une source proche du dossier.

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17Nov/17Off

Dans le berceau de l’humanité

La semaine dernière, j'ai fait un voyage extraordinaire : un voyage dans le cratère du Ngorongoro, en Tanzanie. Ce voyage de groupe m'était proposé par le comité d'entreprise, et c'est décidément l'un des plus beaux voyages qu'il m'ait été donné de faire. Si vous vous faites l'image d'un petit cratère insignifiant, il vous faut revoir l'échelle et la majesté du lieu. Les vestiges de ce volcan éteint, âgé de presque trois millions d’années, abritent l'un des plus beaux sanctuaires naturels au monde. Le rhinocéros noir, en voie de disparition, vit par exemple dans la forêt tropicale qui cerne le cratère. Des éléphants armés de défenses interminables peuplent toujours les forêts qui tapissent les versants, des lions à crinière noire chassent dans les prairies, et des flamants roses se pressent dans les eaux riches en soude des lacs éparpillés dans ce cratère d’une quinzaine de kilomètres de diamètre. Mais, par-dessus tout, ce monument naturel bouleverse parce que c’est ici que l’homme s‘est dressé sur ses jambes pour la première fois ! La beauté et la noblesse des guerriers massaï, grands, fiers, majestueux et vêtus de couleurs aussi chatoyantes que les paysages, rendent hommage à ce moment clé de l’histoire des hommes. Le volcan incarne ce que l’Afrique a de plus beau. Et c'est en bordure même d’un cratère de 500 mètres de profondeur que j'ai logé durant ce séjour, au Ngorongoro Crater Lodge. Un des hôtels les plus incroyables qui soit, et ce notamment parce qu'il respecte aussi bien la nature, le décor, que les acteurs locaux. Trois cent cinquante Tanzaniens ont participé à la construction de cet hôtel qui rivalise de richesse et d’originalité avec son cadre naturel. Les panneaux ornant les lits, les portes et les murs sont l’œuvre de trente artisans venus de Zanzibar. Des femmes tanzaniennes ont assemblé les lustres africains et doré les moulures des murs. Quant au travail traditionnel du métal, il a été réalisé par des Massaïs. Le résultat est saisissant. En pleine nature, on découvre soudain un véritable palais, foisonnant, excessif, excentrique, regorgeant de tapis persans. de fauteuils en cuir, de rideaux en soie, de lits à baldaquins, de baignoires à pieds émaillées et de miroirs sertis de cadres dorés. En lisière d’un gigantesque sanctuaire naturel, la présence de lustres en cristal et de damas français peut paraître incongrue, mais elle est fidèle à la tradition coloniale : les voyageurs ne se déplaçaient autrefois en Afrique qu’avec un lourd attirail. Au début du siècle, un explorateur britannique travaillant pour la Royal Geographical Society, lord Delamere, qui voyageait en Afrique, vécut ainsi dans des huttes massaï décorées de mobilier victorien et d’objets d’art éclectiques ! À chaque suite du Ngorongoro est attaché un butler personnel, qui vous sert le thé au lit, entretient le feu de votre cheminée (la nuit, la température chute à 10 °C) et fait couler votre bain. Ce qui fait que je n'ai pas tant eu l'impression de faire un simple voyage de groupe organisé par mon comité d'entreprise, qu'un véritable voyage dans le temps jusqu'à l'époque coloniale ! Et c'est une expérience qui, pour troublante qu'elle soit, n'en est pas moins incroyable à vivre ! Encore plus d'information sur cette expérience de voyage groupe en cliquant sur le site de l'organisateur.

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