Celui qui regarde

19Déc/19Off

Cette liberté fondamentale si souvent dénigrée…

il y a quelques jours, je me suis rendu à un séminaire à Sofia, récemment, , lors duquel j'ai entendu un participant qui soutenait une idée inouie : l'idée que le libre marché, en célébrant l'intérêt particulier, serait finalement le grand responsable de la crise actuelle. Un un Chinois aurait certainement un jugement différent. Pour lui, la croissance hallucinante la résultante de la liberté et du libre marché. Et en fait, de nos jours, beaucoup de pays en voie de développement ne bénéficient pas encore assez de libre marché. Le fait que les autorités essaient de retenir le libre marché dans des pays en développement montre bien quelle est tout ce qu'ils ont à perdre avec le libre marché . Le Mexicain moyen régresserait-il tellement s’il avait l’opportunité de choisir son opérateur de téléphone au sein du libre marché. Un agriculteur d'Afrique s’appauvrirait-il si l’Europe optait véritablement pour le libre marché et mettait fin aux subventions dédiées à sa propre agriculture. Un Nigérien aimerait sans doute pouvoir homologuer créer son commerce sans être obligé de devoir donner de dessous-de-table. Un agriculteur congolais moyen ne serait-il pas satisfait de détenir un tracteur, sans qu'il doive avoir peur de le perdre pour une raison foncièrement despotique ? Pour pas mal de gens, davantage de libre marché représente un rêve. Celui de pouvoir se déplacer sans entraves et d'commercer, sans ingérence des autorités. Comme j'ai pu le vérifier une fois de plus lors de ce colloque à Tallinn me l'a une nouvelle fois indiqué, ce sont dans la plupart des cas les occidentaux qui blâment l'idée du libre marché. Cette répulsion s’exprime de nombreuses façons. L’une d’entre elles est le protectionnisme comme moyen de protéger les citoyens et les entreprises contre la concurrence redoutable des autres pays. Mais que chacun jouisse de cette concurrence « impitoyable » permet à chacun de profiter de plus de choix et des prix abordables, est généralement oublié un peu vite.

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